Nous connaissons tous des gens qui ont commencé leurs projets un peu trop tard dans la vie. J’ose même suggérer que nous avons tous attendu un peu trop longtemps avant de démarrer quelques-uns de nos propres projets personnels.

Que ce soit épargner de l’argent pour sa retraite, arrêter de fumer, décider de se remettre en forme, ou de planifier la succession de son entreprise familiale, c’est presque jamais trop tard pour commencer.

De l’autre côté de la médaille, il y a la question opposée, est-ce qu’on peut commencer trop tôt? Ça, selon moi, c’est encore plus rare.

Prenons l’exemple des gens qui se pensent trop vieux pour apprendre à utiliser un ordinateur. Je connais personnellement deux octagénaires qui illustrent les deux extrêmes possibles. “Marc” est rendu un expert, qui fait des recherches sur sa région natale, communique avec sa parenté de l’autre côté de l’Atlantique, et il est devenu le lien entre sa famille canadienne et ceux qui demeurent encore en Europe. Il a 86 ans et il demeure dans le même bungalow depuis une cinquantaine d’années.

“Robert”, de son côté, a toujours crû qu’il était trop tard pour lui pour apprendre “à jouer avec ça”. Malgré le fait qu’il est plus jeune que Marc, et qu’il aurait eu plus de budget pour s’équiper et de se faire enseigner comment faire, il n’a jamais embarqué. Impossible pour ses enfants et ses petits-enfants de communiquer avec lui par courriel ou par Skype. Il ne sait pas ce qu’il manque, mais avec la technologie d’aujourd’hui, ça serait toujours une possibilité, s’il décidait qu’il voulait le faire.

Allons voir un exemple opposé, chez les jeunes. Sauvez son argent pour l’avenir, ou même pour la retraite, ça ne semble pas être fait par tout le monde. Certaines personnes embarquent parce qu’ils comprennent qu’en débutant tôt, c’est beaucoup plus facile d’avoir les résultats espérés à long terme. D’autres n’ont pas ce réflexe, et ils vont payer le prix plus tard, litérallement.

Le sujet qui me tient le plus à coeur se trouve entre les deux extêmes, dans les entreprises familiales. Le ou les membres de la première génération (G1) ont souvent de la difficulté à intégrer ceux de la génération qui suit (G2), que ce soit du point de vue de la gestion de la compagnie, ou encore plus, quand on parle de devenir actionnaires.

Ceux qui me connaissent vont déjà me voir venir, mais je vais tout de suite monter sur mon cheval de bataille préféré, la communication.

Si j’ai un secret à partager avec vous, c’est que ce n’est jamais trop tôt pour commencer à bien communiquer avec l’autre génération, et en même temps, ce n’est jamais trop tard non plus!

Je connais une famille où la communication n’a jamais été leur point fort. Le père est maintenant moins stable mentalement qu’il l’était, et les enfants agissent souvent comme si c’était trop tard pour communiquer sur les sujets importants. J’essaye de les convaincre qu’ils ont tort.

De mon côté, mes enfants sont des ados, et il n’y a presque pas de sujet interdit chez nous. Nous écoutons souvent des émissions de télé qui sont destinées aux adultes, mais nous le faisons ensemble, et leurs questions sont toujours les bienvenues. Et c’est souvent moi qui leur pose des questions pour être certain qu’ils ont bien compris. Et je parle évidemment pas seulement du fait d’avoir compris les jokes ou les histoires, mais aussi les questions de moralité (“Right” vs. “Wrong”).

Au bout de la ligne, si ça vaut la peine de le faire, ce n’est jamais trop tôt, ni trop tard.

Et je crois que la communication est parmie les sujets qui sont les plus importants, et donc ce n’est jamais trop tôt, ni trop tard, de commencer à bien communiquer.

Steve Legler “gets” business families.
 
He understands the issues that families face, as well as how each family member sees things from their own viewpoint.
 
He specializes in helping business families navigate the difficult areas where the family and the business overlap, by listening to each person’s concerns and ideas.  He then helps the family work together to bridge gaps by building common goals, based on their shared values and vision.
 
His background in family business, his experience running his own family office, along with his education and training in coaching, facilitation, and mediation, make him uniquely suited to the role of advising business families and families of wealth.
 
He is the author of Shift your Family Business (2014), he received his MBA from the Richard  Ivey School of Business (UWO, 1991), is a CFA Charterholder (CFA Institute, 2002), a Family Enterprise Advisor (IFEA 2014), and has received the ACFBA and CFWA accreditations (Family Firm Institute 2014-2015).
 
He prides himself on his ability to help families create the harmony they need to support the legacy they want. To learn how, start by signing up for his monthly newsletter and weekly blogs here.