La semaine dernière, j’ai écrit dans ce blog (en anglais) un texte sur le Family Enterprise of the Year Award présenté par CAFÉ, le Canadian Association for Family Enterprise. Dans ce texte, je mentionnais que je trouvais cela décevant que CAFÉ n’a plus vraiment une présence au Québec.

Nous sommes aujourd’hui la fête des pères, et, pour moi, elle est devenue une journée d’émotions mixtes. J’ai deux enfants qui sont trèèèès importants dans ma vie, et qui y prennent beaucoup de place. C’est également la cinquième fête des pères que je vis sans mon père, qui lui, aussi, avait pris beaucoup de place dans ma vie.

Notre compagnie familiale était devenue membre de CAFÉ dans les années 80, et j’ai assisté a quelques-uns de leurs évenements avec mon père. J’ai trouvé ça génial qu’il existait une place où on discutait ouvertement de situations et de questions que nous vivions dans notre famille.

J’ai vu en mon père un esprit de coopération avec les membres de son PAG (Personal Advisory Group) pour essayer de développer des systèmes chez nous pour mieux intégrer “famille” et “business”.

Je suis devenu membre affilié de CAFÉ dernièrement, mais je n’ai aucune position officielle avec eux, donc j’ai la possibilité de parler sans restriction et sans partie pris.

Je sais que les activités d’un groupe comme CAFÉ on beaucoup de potentiel pour aider les familles d’affaires dans le ROC (Rest of Canada) comme au Québec. Je sais qu’il existe, au Québec, des organismes qui oeuvrent dans des domaines connexes.

Je sais qu’au Québec, c’est toujours différent, et j’ose dire que je comprend un peu pourquoi c’est le cas.

Mais ayant discuté dernièrement avec les hauts dirigeants de CAFÉ, incluant le Chairman, le Vice-Chair, le D.G., etc., je peux dire qu’il y a une ouverture à revenir au Québec, et je crois qu’ils sont tous prêts à regarder toutes les options.

Quand je pense aux “autres organismes”, il y a le CIFA à HEC, et il y a aussi le Groupement des Chefs d’Entreprises. Il y en a sûrement d’autres que je ne connais pas encore. Peut-être que CAFÉ devrait explorer des alliances avec de tels groupes?

Mais au Québec la question de langue revient toujours, et pour cause. Mais quand la volonté est présente, la langue n’est plus un obstacle majeur, surtout en sachant que la grande majorité des participants sont bilingues (surtout à Montréal).

J’ai aussi noté de plus en plus des rencontres bilingues dans d’autres organismes. C’est-à-dire, des occasions où le monde s’interchangent entre eux en anglais et/ou en français, sans se sentir obligé de traduire, en sachant que tout le monde (ou presque) a compris.

Je suis certain que je ne suis pas le seul qui change de poste lors des speechs politique pour ne pas être obligé d’entendre un interprète.

Deux dernières idées, et ils pourront peut-être se marier ensemble. Le D-G de CAFÉ m’avait mentionné la possibilité de recommencer au Québec avec un PAG, et voir où on pouvait se rendre.

La deuxième idée est la mienne, et parvient du domaine de l’agriculture. Je n’y connait pas grand chose, mais je sais que l’UPA (Union des Producteurs Agricoles) est présent partout au Québec, et ils ont un comité dans chaque région.

Mais en plus, ils y a un comité “English”. Je le sais puisque mon père était membre pendant des années.

Si CAFÉ revenait avec un ou des PAGS, en anglais, pour débuter. Entretemps, des alliances avec d’autres organismes pourront aussi être explorées?

Peut-être qu’on verra une autre instance de “if you build it, they will come”.

Steve Legler “gets” business families.
 
He understands the issues that families face, as well as how each family member sees things from their own viewpoint.
 
He specializes in helping business families navigate the difficult areas where the family and the business overlap, by listening to each person’s concerns and ideas.  He then helps the family work together to bridge gaps by building common goals, based on their shared values and vision.
 
His background in family business, his experience running his own family office, along with his education and training in coaching, facilitation, and mediation, make him uniquely suited to the role of advising business families and families of wealth.
 
He is the author of Shift your Family Business (2014), he received his MBA from the Richard  Ivey School of Business (UWO, 1991), is a CFA Charterholder (CFA Institute, 2002), a Family Enterprise Advisor (IFEA 2014), and has received the ACFBA and CFWA accreditations (Family Firm Institute 2014-2015).
 
He prides himself on his ability to help families create the harmony they need to support the legacy they want. To learn how, start by signing up for his monthly newsletter and weekly blogs here.